lundi, mai 30, 2016

Trail des Pyramides noires 2016

tpn 105 trail loos
Récit des 105km du Trail des Pyramides noires le samedi 28 mai 2016 à Oignies. Un parcours à travers le bassin minier du Nord et du Pas de Calais, inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, avec l'ascension de nombreux terrils. Et surtout un super défi sportif et ma plus longue distance !

Détails de la course

Inscription : 

Inscription en ligne.
Site web : http://www.traildespyramidesnoires-bassinminier.com/

Dossard :

Dossard électronique
À retirer la veille ou le jour même.
En cadeau : un buff, une veste Softshell floquée en fin de course avec prénom + mention "finisher", 1 repas
veste trail pyramides 2016

Détails :

Libellé Type Commune Distance Dénivelé + Tarif
Pyramides noires Trail Oignies 22-35-50-105km 1500m 55€
Runner Chrono 2016
Lui 105km 15h20

Parcours et dénivelé du 105km :

parcours trail 105 pyramides noires
Un parcours mêlant route et chemin, empruntant les cavaliers miniers (l’ancien réseau ferré des mines) aujourd’hui réhabilités en itinéraires de randonnées et 24 terrils !
Les paysages se sont reverdis et les friches sont aujourd’hui de grands parcs urbains ou de loisirs. Bref des reliefs uniques et spécifiques au Nord de la France.

Si lors de l’exploitation du charbon le Bassin minier vivait dans une atmosphère bruyante et enfumée où dominait le gris et le noir (cf Germinal), de nos jours la nature a reconquis les espaces et les couleurs dominantes des paysages sont le vert et le bleu.
Randonneurs, cyclistes, traileurs y trouvent désormais un lieu idéal aux pratiques sportives.
En effet, d’anciennes voies-ferrées dédiées au transport du charbon se sont transformées en corridors écologiques et relient les différents sites.
  • Bois des Dames
  • Mémorial du mineur
  • Donjon de Labuissière
  • Pays à part – Terrils jumeaux d’Haillicourt
  • Parc d’Olhain
  • Piste de ski – Loisinord
  • Site historique minier du 11/19 et les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle
  • Louvre-Lens
  • Parc de la Glissoire
  • Cavalier de Méricourt
  • Parc des Îles
  • Futur Parc Natura sport
  • Parc de la Souchez Aval
  • Site minier du 9-9bis de Oignies

Course qualificative UTMB® (4 points)

Résumé du TPN - 2016

Lui - 105km

Mes entrainements :
  • Entrainements habituels

Météo : soleil, nuage, chaleur 25°C
Mon équipement : Baskets Adidas raven Boost Trail, short, 1 tee shirt manches courtes, manchons mollets Booster, coupe vent, seconde peau, sac Grivel avec 2 gourdes (boisson d'effort maison), montre GPS, MP3.

Le Trail des pyramides noires : un nouveau défi, un moment de partage et de découverte, de nouvelles sensations.
Cela me tenait à cœur de devenir cent bornard sur les terres de ma région et surtout gravir nos montagnes noires.
Je n’ai pas peur de passer cette étape car je m’en sens capable physiquement, ma seule crainte, me blesser et devoir stopper la course.

Un peu fatigué le jour de la course, pas beaucoup de sommeil, forcément quand tu travailles la veille jusque 20h et que tu te réveilles à 1h15 du matin. Malgré tout je me réveille avec le smile et je suis impatient.
Sortie du lit je me prépare une petite salade de fruits ( 3 kiwis, 1 banane,1 orange, le tout saupoudré de sucre), je n'ai pas très faim mais bon, il faut. Je bois un grand mug de café sucré au malto et une tranche de pain d’épices. Ensuite je saute dans ma tenue de combat et je me masse le genou droit car j’ai peur qu’il me lâche.
petit dejeuner ultra trail

2h25 mes potes passent me chercher et direction la vieille Chartreuse de Bruay-Labuissière.
On se gare assez facilement à quelques pas du départ. On finit de s'équiper : sac, dossard et puce à la chaussure.
L’ambiance est plutôt calme, tout le monde à la tête dans le cul lol, je balance quelques mots aux coureurs pour détendre l’atmosphère mais ça reste froid, donc j’insiste pas mdr.
Le chemin de départ est illuminé par des torches de cire avec un petit fond musical. Il faut dire que vu l’heure ils ne vont pas faire péter le son.

3h le départ est donné, direction le Bois des Dames à la lumières de nos frontales. Il fait lourd, pas un poil de vent, j’ai très vite chaud et mon pote aussi.
Le parcours est plutôt sec, sauf à quelques endroits où la boue est présente. On part en queue de peloton et mon pote relance sa phrase culte que j’adore : “Qui part comme un lapin, termine comme un crétin !”
Nous c’est tranquille, en mode touriste et déconnade. On est sur une base de 8km/h et on se dit que c’est déjà pas mal, ne sachant pas où nous allons. En effet, 105 km c’est tout nouveau pour nous.

Le Bois des Dames passé on arrive sur le terril d’Auchel, on passe par des chemins herbeux humides par la rosée qui me trempent les pieds.
Et je dis à mon pote : “Regarde, ça te rappelle rien ce sapin de Noël ?”
Petit souvenir du trail de Bouillon où les montées étaient remplies de têtes lumineuses. Bien sur cette montée n’est par aussi magique, mais ça vaut le coup d’œil.
Après un passage par la carrière on grimpe le terril, et là quand tu te retournes le spectacle est super sympa. Toutes ces frontales qui bougent en formant un serpentin c’est top !
J’adore courir la nuit, je me sens bien, j’aime l’odeur des arbres et de l’herbe fraîche, le bruit des bestioles qui nous entourent.
8km plus tard j’ai vraiment trop chaud, je décide de me découvrir, je suis déjà trempé. Je retire mon coupe-vent, ma seconde peau et je reste en tee-shirt. Mon pote fidèle à lui-même est torse nu. Petite photo souvenir avec un photographe, et oui les autres courent nous on pose lol.

A Calonne Ricouart on longe un chemin bitumeux où nous apercevons une bande de jeunes en soirée complètement fracassés. Quelques mètre plus loin j'aperçois un caddy et comme un gamin je monte dedans et mon pote me pousse mdr. Là c'est nous les lapins crétins.

On emprunte les chemins qui longent la Lawe pour arriver au Donjon de Labuissière et le premier ravito. Il y a du salé et du sucré, j’opte pour le sucré (barre de céréales, bonbons et jus de pomme). Dix minutes d'arrêt, une petite pause pipi et on repart vers le petit bois de Labuissière. Un ami est présent avec son vélo pour nous encourager, je lui remets mon maillot qui m'embarrasse et on prend quelques photos souvenirs.

Puis direction Haillicourt à travers les champs et la brume matinale, le jour est levé, j’enlève donc ma frontale.
On arrive sur les terres de mon enfance, ça fait plaisir et à la fois bizarre de passer par là. Je suis comme un môme le jour de Noël.
Musique aux oreilles avec le smile j’arpente les chemins et la terre noire. On passe devant les terrils jumeaux mais je suis déçu car on ne monte pas. Moi qui pensait gravir les marches jusqu’au sommet du terril, dommage. Je suis à 24km pour 2h50.
petit dejeuner ultra trail

On quitte Haillicourt direction le Parc d’Olhain, tout va bien, les jambes aussi même s’il fait lourd. Je n'hésite pas à marcher quand je vois que ça monte un peu histoire de garder du jus. Le terrain est bien sec et je connais bien ces sentiers.

3H40 de course 31km, je quitte Olhain pour me diriger vers le ravito 2.
J’ai un coup de mou, un manque de sucre, je mange donc un paquet de M&M’s avant (bon c’est pas forcément une bonne idée). J’arrive au ravito de Barlin, je bois un verre de coca, cool il y a même des bonbons, j’y vais généreusement lol.
Je rencontre un pote qui me dit qu’il a zapé un balisage et qu’il a 1 km de plus au compteur.
Pour mon frère de trail tout va bien, il se restaure et recharge ses gourdes. Moi je pose mon cul au sol est je me dis que ça va être compliqué.
Mon pote me dit qu’il ne faut pas trop tarder car on refroidi vite malgré la chaleur. Enfin lui est toujours torse nu à la façon Anton krupicka lol.
On repart après un arrêt de 8 minutes, on fait quelques photos et je m'aperçois que mon tee-shirt est à l’envers. La honte ! Je cours avec mon maillot retourné depuis ce matin, j’ai fait 20km et personne me l’a dit, on rigole avec mon pote. En plus on a fait pleins de photos.

Direction Noeux-Les-Mines à travers les chemins et les champs, nous ne sommes plus 2 mais 3 à courir côte à côte depuis le ravito.
Je reste très prudent dans ma progression car le chemin est encore long. Je trouve même qu’on est trop rapide, je freine donc mon pote qui est chaud en lui rappelant qu’il reste beaucoup de chemin. On passe le marathon en 4h55 avec 20 minutes de pause ravito, sans compter les pauses photos.
Depuis quelques kilomètres j’ai mal au bide, je me suis trop goinfré de bonbons. Les jambes tournent bien mais la fatigue commence à arriver petit à petit.
On commence à rentrer dans la partie mentale.

TPN 105 terril noeux ski
On arrive au pied de la piste de ski du terril de Noeux les mines.
Un ami nous fait la surprise d’être présent pour nous encourager et nous photographier, ça fait super plaisir. Il nous accompagne jusqu’au sommet des pistes.
Elle est vraiment raide cette montée !
Puis on redescend et petite pause ravito au 43°km, en mode pizza pour moi et croque monsieur pour mon pote. Jusqu’ici le parcours était entre bois et terrils avec des passages plus au moins techniques. Mon pote m’avertit que la partie moins sympa arrive.

Après 10 minutes de pause on repart sous le soleil à un bon rythme, on a le feu aux jambes lol. On redouble des coureurs qui sont passés devant nous durant notre pause.
Au 46°km je reçois un texto de ma chérie qui me prévient qu’elle est à 1km. Cool je vais recharger mon coeur et ma motivation.
J’arrive à hauteur de ma femme qui m’attend avec ma petite fille, qui est toute fière de voir son papa courir. Elle court dans ma direction pour me taper dans la main. Des bisous, quelques mots, quelques photos et c’est reparti.
supporter fille trail

Ravito 3 de Bully les mines au 49°km, nouveau coup de mou, rien de méchant mais je profite pour manger et boire un verre de coca. Un arrêt plus court comme on vient de manger.
Zut j’ai pas rempli mes gourdes et plus beaucoup à boire Grrr !

7h de course 55°km, ça devient dur, je suis arrivé à Loos en gohelle, je vais monter le terril le plus haut d’Europe. C’est une première pour moi, le site est sympa.
Mon pote est parti devant, je prends des photos, enfin j’essaye car le soleil est très éblouissant. Mon ami du coup prend de l’avance, et comme il a ressenti une petite douleur au genou droit il n’ose pas ralentir. Une petite tape dans le dos, quelques mots de soutien et on se donne rendez-vous à l’arrivée. On se dit qu’on ne lâche rien, qu’il n’est pas envisageable d’abandonner.
Je continue donc de monter pendant que lui redescend et nos chemins se séparent à 8h de course.

tpn 2016 terril loos
Petite photo sur la pointe du terril pour immortaliser mon passage et je repars en direction de Lens. Je reprends du poil de la bête, j’ai de nouveau la forme, musique aux oreilles je cours et je pense déjà à franchir la ligne d’arrivée.
j’espère rattraper mon pote qui est devant, on se tient au courant de notre progression par sms, je suis à environ 3km de lui et donc à 20 minutes environ.
65°km 8h22 de course, je suis dans les rues de Lens, petit passage devant le Louvre Lens qui me rappelle les 10km de la Route du Louvre.
Puis je ne sais pas dans quelle direction me diriger, je m’arrête, je regarde à droite, à gauche, je ne vois rien, ni personne. Le balisage n’est pas visible, je finis par apercevoir un morceau de rubalise après un bon moment.
Je repars donc sur la gauche en direction du centre ville. Je cours depuis un bon moment seul, et je passe devant deux coureurs qui se massent les jambes. Je continue mon chemin, les deux coureurs me suivent.

Direction le Parc de la Glissoire à Avion pour le Ravito 4 au 67°km.
Ma femme me téléphone pour prendre de mes nouvelles, je lui dis que tout va bien mais que j’ai soif. À ma grande surprise je vois mes deux filles et ma femme présentent au ravito, ça fait du bien au moral.
ravito avion tpn 2016
Je recharge mes gourdes, bois deux verres d’eau et mange. Les jambes vont super bien, je dis à ma femme qu’il faut que je change de chaussettes. J’ai chaud, je retire donc mon tee-shirt.
Je retrouve un de mes amis qui avait partagé un petit bout de chemin avec nous au début. Il me souligne que ça commence à devenir dur pour lui. Je suis parti moins vite que lui, moi ça va, même si j’ai eu quelques coups de moins bien.

course avec fille tpn 2016
Je repars et ma grande m’accompagne en courant sur 2 km. Puis, elle repart avec ma femme sur les chemins de Méricourt. Zut j’ai pas changé de chaussettes, tant pis !
J’attaque de longs chemins droits et interminables jusque Rouvroy et Hénin Beaumont.
C’est plat, long et chiant.

TPN 105 terril des iles
J’arrive au 75°km au Parc des îles et ravito 5, je bois un verre et je repars aussitôt.
Super sympa le paysage avec tous ces étangs, grenouilles et poissons.
Je monte sur le terril et je découvre une vue magnifique.
Je redescends et arrive devant des ballots de pailles empilés qui forment des escaliers pour passer au dessus d’un grillage.

Je passe le 85°km en 10h32. J’ai très mal aux pieds, j’ai soif et la fatigue s’est installée. Mais je vais bientôt battre mon record de distance et je double encore des coureurs.
À partir de ce moment je suis de nouveau seul, je ne vois plus de coureurs, les écarts se creusent. Il y a de belles montées de terril, je suis rincé et mes pieds me font souffrir.
J’ai des nausées, j’ai peur de vomir. Je me dis que si je vomis ça va être dur, alors je pense à autre chose. Je décide de changer de chaussettes mais pas moyen de mettre la main dessus !
C’était une mauvaise idée car j’ai du mal à repartir. Mes pieds sont défoncés mais je vais terminer.
TPN 105 terril des iles

Je communique beaucoup par sms avec ma femme qui me dit de tenir bon et de ne pas lâcher. Ça m'énerve car j’aimerais bien courir mais je n’ai pas envie de tomber avant de franchir la ligne d’arrivée. Et si j’étais trop mal pour finir ? Je m’en voudrais de ne pas avoir joué la carte de la sécurité. Mon but est de le finir et le mieux possible. En plus j’ai promis de finir la course avec la petite en courant main dans la main.

J’ai très soif, les gourdes sont vides, je ne sais pas dans combien de temps sera le prochain ravito. Je marche et personne devant ni derrière.
Puis je passe par des étangs et des gens m’encouragent et me disent que dans 1 km il y a un ravito. Je suis heureux, je vais reprendre des forces et remplir les gourdes.
J’arrive au ravito 6, 95°km, dans le Bois de Florimond à Harnes. Je bois et je remplis d’eau les gourdes, j’ai envie de m’asseoir.
Un coureur est allongé au sol, il dort. Je m’abaisse un peu histoire de me reposer en buvant, mais ça me tourne quand je me relève. C’était pas une bonne idée, le gars du ravito me demande si ça va, je lui dis oui et je repars immédiatement.

10km c’est long vu l’allure ou j’avance et j’en ai un peu marre mdr.
Ils sont interminables ces derniers kilomètres le long du canal en sous-bois. Je cours 30m et je marche, je répète l’action sur tout le reste du parcours.
J’arrive au 100°km, je suis heureux, je suis cent bornard ! Petite photo souvenir devant le panneau. Des gens passent et me voient, un des gars voit le panneau est dit : “Putain le mec a fait 100 bornes !”. Il en revient pas et moi je suis fier de moi.

Je vois le temps défiler, je suis un peu déçu de moi car je m’étais fixé comme 2° objectif de finir en 14h maxi. Il me reste 5km, ma fille m’envoie sans cesse des sms, elle s’impatiente de me voir arriver.
Je marche depuis plusieurs kilomètres, j’ai croisé personne et là je me fais doubler par un coureur ! Je suis dégoûté, j’essaie de m’accrocher mais pas moyen, j’ai trop mal sous les pieds et aux orteils.
J’arrive sur la route, je cours un peu, je marche beaucoup lol, et je passe le panneau Oignies, je me dis “c’est bon c’est la fin”.

Je vois un petit bois et le dernier terril. Je pense à un pote “Tonton” qui m’avait dit la veille : “ne pars pas trop vite, arrivé au dernier terril c’est que du bonheur”.
C’est court mais ça me parait super long. J’envoie un message à ma fille qui m’attend au sommet du terril pour m’encourager dans mon dernier effort et terminer la course à mes côtés.
Je ne suis pas dans l’état que j’attendais, j’ai plus de jus. Arrivé en haut je suis content et je redescends en marchant et trottinant. Il y a même des joueurs de tam tam pour me donner le rythme.
On repasse par le petit bois pour rejoindre enfin la ligne d’arrivée, ma petite fille, ma femme, mes amis sont là. Je termine comme promis en courant avec mes filles.
Je passe la ligne d’arrivée heureux !
TPN 105 arrivée terril 9 oignies
Belle course, j’ai bien aimé, surtout la première partie.
Ma femme a pu me suivre sans soucis grâce au tracé GPS et aux tracker de quelques coureurs. L'organisation avait fourni aussi l'adresse de chaque ravito.
Merci aussi à l'organisation et aux bénévoles car même les derniers ont eu le droit à un ptit mot et au stand kiné.

Après 2 jours je n'avais quasiment plus de courbatures, je m'attendais à marcher comme un canard.
Parc contre 1 semaine après le trail en voulant nettoyer mes chaussures, je me suis aperçu que la bénévole a coupé mon lacet en enlevant la puce, mes Adidas Raven Boost sont foutues car c'est un élastique :-(

Ce qu’il ne faut pas faire :
Manger trop de bonbons, ça donne mal au ventre lol.
Ne pas oublier de remplir ses gourdes.
Ne pas attendre d’avoir trop mal aux pieds pour changer de chaussettes.
Ne pas attendre d’avoir trop chaud pour se dévêtir.
Ne pas courir sans slip (une première j’ai voulu tester mdr), à la fin ça pique et ça brûle.
Ne pas courir sans tee shirt avec sac, ça pique et ça brûle aussi.
Ne pas se mettre la pression.

Ce qu’il faut faire :
Bien s’hydrater pour éviter les crampes et la déshydratation.
Ne pas hésiter à se faire masser au stand kiné (une première pour moi).
Bien s'alimenter en salé et sucré.
Écouter son corps quand il veut marcher.
S'économiser en montée.
Le prendre comme un jeu.
Prendre du plaisir.

Lui - finisher d'un ultra trail et cent bornard

Photos

Trail pyramides noires arrivée 9bis

Trail pyramides noires arrivée 9bis

Trail pyramides noires arrivée 9bis

Trail pyramides noires arrivée 9bis

 

2 commentaires:

  1. Félicitations. Le pire (pour moi) .. La montée du terril bien raide au 90eme et la descente sur le cul....

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  2. Effectivement elle était méchante, j'ai monté avec les mains au sol. En plus pas un coin d'ombre, avec la transpiration mes mains sont devenues noires de charbon.
    Pour la descente j'ai opté pour une glissade en mode to schuss !
    Je me suis arrêté en bas pour enlever les cailloux dans mes chaussures et là pour me relever c'était chaud mdr.
    Le mental a fait le reste, bravo à toi ;-)

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