lundi, février 22, 2016

Trail des Givrés 2016

Trail des givrés 2016

Récit du Trail des Givrés du dimanche 21 février 2016 à Lapugnoy. Un parcours nature à travers les chemins et terrils du Bois des Dames et de Roquelaure. Deuxième édition pour moi mais cette fois-ci sur le 27km. Et surtout un an dans le monde du trail !

Détails de la course

Inscription : 

Inscription en ligne (clôturée 15 jours avant).
L'envoi du certificat médical doit se faire lors de votre inscription.
Site web : http://www.traildesgivres.joggingclublapugnoy.fr/

Dossard :

À retirer la veille ou le jour même.
En cadeau : un bonnet et un gobelet
A l'arrivée loterie et soupe à l'oignon.
cadeau trail givrés 2016

Détails :

Libellé Type Commune Distance Dénivelé + Tarif
Trail des Givrés Trail Lapugnoy 10-17-27km 418m 10-12-15€
Runner Chrono 2015 Chrono 2016
Elle 17km 1h47 27km 3h05
Lui 27km 2h38 27km 3h03

Parcours 27 km :

Trace trail givres 27denivele trail givre 27

Une boucle sur les chemins du Bois des Dames et de Roquelaure. Terrain compliqué avec souvent beaucoup de boue.

Résumé du Trail des Givrés - 2016

Elle - 27km

Mes entrainements 5 jours avant (avec 20' d'échauffement avant et 10' de recup après, étirements) :
  • 45' de footing

Météo : froid 6°C, vent fort et pluvieux
Mon équipement : Baskets Adidas raven Boost Trail, caleçon long, 1 tee shirt manches courtes, 1 veste, manchons mollets Booster, gants, sac avec poche à eau (boisson d'effort maison), Mobile + Runstatic, montre avec chrono.

Deuxième année que je fais cette course et surtout 1 an dans le monde du trail.
En effet, l’année dernière j’avais fait le 17km, mon tout premier trail. Celui-ci ne m’avait pas dégoûté puisqu'en suite j’ai enchaîné les trails. Par contre l’année passée le temps était beaucoup plus agréable.
Quand je me lève et que je vois la tempête dehors, plus la pluie de ces derniers jours, je me dis que cela va être dur. De plus, j’ai eu un coup de blues en fin de semaine, je ne sais pas comment va réagir mon cerveau lol.

Arrivée sur les lieux il n’y a plus de places sur le parking mais on en trouve facilement une dans une rue proche. Quand on sort de la voiture le vent est violent et humide, je suis gelée. Du coup on se dirige vers le départ en trottinant.
On regarde le départ du 10 et du 17km puis c’est à notre tour de se placer. On prend le départ en musique, je pars doucement comme sur mes derniers trails, cela m'a bien réussi. Durant les premières minutes ça me lance à ma hanche droite mais cela passe.
On se dirige vers le Bois de Roquelaure que je ne connais pas, au bout de 10mn première montée, je décide de marcher, j’ai bien raison puisque nous sommes tous stoppés en haut de la cote pendant 5mn.
Puis on commence vraiment le trail en sous-bois, je m’attendais à pire, le terrain est humide mais pas trop gras. Finalement je n’ai plus froid, le vent se sent à peine en forêt. Je suis plutôt en forme, comme je suis en queue de peloton je remonte petit à petit.

On sort du bois et on parcourt une petite partie sur bitume en montée. En fait on attaque maintenant le tracé du 17km que j’ai fait l'année dernière. J’ai donc déjà parcouru 10km, bref ⅓ du parcours. Jusqu’ici tout va bien, pas de coup de mou physiquement ou moralement. On ne peut pas en dire autant de l’amie qui m’accompagne. J’essaie de la booster depuis quelques kilomètres mais ce n’est pas son jour. Cela arrive, je décide donc de partir seule.
Le terrain est beaucoup plus compliqué et gras dans le Bois des Dames, les autres courses y sont déjà passées en plus. Je sors un peu du bois et m’engage sur un chemin qui me rappelle une anecdote de l'année dernière. “J’ai trop chaud et j’aurai du m'équiper de lunettes de soleil plutôt que de gants.” Ce n’est pas le cas cette année ! Pas un rayon de soleil !

Je passe le bip dossard puis je m’engage sur une pelouse bien grasse. Je marche comme les autres devant moi et j’en profite pour mettre mon mp3, pour me booster sur la 2e moitié du parcours.
Je descends puis grimpe une cote, je suis le coureur devant moi. Puis je lui demande au bout d’1km si c’est bien le bon chemin car je ne vois plus de balisage. Je passe devant et au bout d’un autre kilomètre je m'arrête et attends les dizaines de coureurs derrière moi.
On décide de montée le terril pour retrouver le bon chemin. J'aperçois arrivée en haut un chemin de l'année dernière et des bénévoles au loin. Ouf on a retrouvé le tracé, je ne sais pas si on a fait plus ou moins de kilomètres mais je suis rassurée. Au bout de quelques kilomètres on arrive au 2e ravito, je demande combien il reste de kilomètres, on me répond 9. Ouf je n’ai pas fait trop de rab !

Je continue sur ma lancée, je double quelques coureurs, j’ai encore du jus, même si j’ai une légère douleur en dessous du genou gauche. Je traverse des ronces et me pique le pouce, quand j'enlève l'épine je saigne. La prochaine fois je prendrai au moins un kleenex. C’est pas grand chose mais je saigne bien et mes mains sont salles.
On sort du bois et on monte un petit terril, je sais que la fin est proche donc j'accélère. J’ai fait le plus dur, il faut que je tienne. On arrive sur la route avec le vent en pleine face, puis on tourne. Le chemin vers le parc est interminable, mais je tiens le rythme. Je vois la salle, un coureur m'encourage et accélère avec moi sur les derniers 200m. Je passe la ligne d'arrivée avec le sourire, je m’attendais à mettre plus de temps. J’ai même le temps de dire un ptit mot au micro lol.
Je rentre dans la salle et vois mon homme un peu dépité qui vient lui aussi d’arriver, il n’a pas bien géré sa course.

Le bol de soupe bien chaud et le massage aux mollets me fait le plus grand bien. Les récompenses sont données au fur et à mesure, c’est pas plus mal, cela évite au premier d’attendre pendant des heures.
Le must, la haie d’honneur et les encouragements pour la dernière arrivée. C’est mieux que dans certaines courses où quand on arrive les derniers, tout est mort et vide, comme au trail du Patois. Limite les ballots de paille qui tournent et la musique du Far West mdr.
Bref rien à redire sur ce parcours et l'organisation.
Pour ma part, malgré une baisse de moral en fin de semaine, et bien je n’ai pas pensé une seule fois durant ces 3 heures à tout ce qui me tracassait, je n’ai réfléchi qu’à ma gestion de course.

Une runneuse contente de sa première année trail

Lui - 27km

Deuxième participation au Trail des givrés et 2016 n'est pas une bonne année pour moi pour le moment.
Au réveil je me sens bien mais je suis un peu fatigué de ma semaine de travail. De plus, je n'ai qu'un seul footing dans les jambes.
Le départ est donné, je galère à déclencher ma montre, puis j'y vais sans me poser de questions.
3km après le départ première chute, ça glisse grave !
7km plus tard mon envie et ma forme sont à zéro, je commence à avoir des boulets aux pieds. Les jambes sont lourdes, je marche, je cours. La boue est omni-présente, d'habitude je m'éclate mais là je galère sévère et j'ai pas envie.
9km mon regard est éveillé par la présence d'une biche qui s'est incrusté dans la course et qui a failli percuter un traileur. Elle a pris certainement peur en voyant tous ces fous.
Je m'arrête au premier ravito, je repars en marchant en buvant ma boisson et je casse un gel pour me rebooster. Je récupère bien, mais pas longtemps car ma tête n'a plus envie. Mes jambes s'alourdissent de plus en plus.
Le parcours est pourtant magnifique en sous-bois, vallonné comme j'aime, avec plein de boue. Mais quand t'as pas le mental ben t'avances pas, tu rames et tu te trouves toutes les excuses du monde. Puis tu marches, et tu te démotives quand tu vois que tu te fais doubler à tour de rôle, encore et encore.
17eme kilomètre je manque de chuter dans la boue à cause d'une racine, résultat ma basket est craquée.
Je marche et je cours sur les 10km restant. Je m'arrête pour vider mes baskets remplient de petit cailloux à cause des flaques de boue.
On me double, redouble, j'en ai ras le bol, ma tête me dit arrête-toi, arrêtes-toi... Mais je ne peux pas, ma fierté reprend le dessus.
Je termine ma course vidée, sans jus ni envie et extrêmement déçu, avec un max de questions en tête.
Je dois retravailler mon mental, réguler mon temps de sommeil, mieux m'alimenter.
Vivement l'an prochain pour ma revanche.

Lui - un runner en plein doute

Photos

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