jeudi, septembre 24, 2015

Syndrome de l'essuie glace

Syndrome de l'essuie glace TFL

Arrêter pour mieux revenir

Lui - Les 88km ont laissé des traces

Après avoir augmenté la dose d'entraînements pour ma préparation au Trail des Tranchées mon corps n'a pas apprécié, même si ma tête a kiffé. J'étais plutôt bien à la fin de ma course, mal au jambes mais normal vu la distance. Le lendemain des 88km les jambes vont mieux, un peu mal dans les genoux mais ça va. Nous sommes le 15 mars, un peu de repos s'impose donc pour récupérer.

Après une semaine de repos, je rechausse les baskets pour un petit footing tranquillou avec ma chérie. Je m’aperçois très vite que mes jambes n'ont pas assez de repos car 5mn plus tard une douleur apparaît dans mon genou droit. Je le fait remarquer à ma femme mais je continue, à plusieurs reprises je dois marcher car j'ai de vives douleurs dans le genou (comme une aiguille) avec une crampe par dessus. Bref j'ai souffert et je suis dégouté après cette course.

Je décide donc de me mettre au repos une semaine de plus avant les Foulées du Bruaysis. J'ai toujours mal le jour de la course mais je décide malgré tout de faire le 5km avec ma femme pour la booster. Je cours sans grand plaisir car la douleur est là, je termine cette course et enchaîne avec un 10 km solo, pour finir par un 3km avec ma fille. J'ai mal mais je me dis que c'est normal, les genoux ont morflé au 88km.

Je me dis que cela ira mieux dans quelques jours alors je continue à courir et m’entraîner malgré cette douleur. Une semaine après, comme j'ai mal, je décide de faire une petite course de 5km Les Chtites Foulées à Billy Berclau avec l'objectif de faire un chrono, je cours bien, j'ai la forme mais mon genou souffre en silence. Je me cale dans les baskets d'un gars qui a pour objectif de faire un peu moins de 20mn, je ressens une douleur dès le départ mais je me dis 5 km c’est court, alors je donne tout. Je n'arrive pas à augmenter la vitesse pour finir en sprint car mon genou me dit « non », mais je termine ma course avec mon objectif atteint. Je suis content de moi mais j'aurai pu faire mieux sans cette douleur.

Je diminue l'intensité des entraînements sans pour autant stopper, j'ai vraiment mal mais je refuse le repos car j'ai pleins de courses en vue, je me dis que ça va passer avec le temps. Quinze jours plus tard nouvelle course en mode trail, c'est ce que je préfère, pour le 24km des Gueules Noires de Lévin, je cours mais je traîne la patte. J'ai toujours mal et la douleur s’accentue dans les montées et descentes. Je suis content de participer à cette course mais physiquement ça ne va pas. Je la termine en boitant légèrement.

Quelques jours plus tard je suis en vacances, nous sommes le 19 avril, je suis mon plan d'entrainements pour le marathon de la Route du Louvre à Lens ( 20mn de footing, 8x1000 avec 1mn30 de recup marche et 5mn recup). En fin de séance une énorme douleur dans mon genou droit. J'avais jamais ressenti ça et là je sais que ça ne passera pas avec le temps ! Je suis blasé, mon 1er marathon va tomber à l'eau, il faut que je me soigne rapidement si je veux y participer. Je laisse passer cinq jours, je n'ai pas mal en marchant, puis je vais courir avec ma chérie qui prépare les 10 km de la Route du Louvre, mais au bout de 15mn c'est affreux je souffre. Je termine la séance avec elle en mode canard boiteux, sans plaisir et avec une seule hâte rentrer. J'ai envie de pleurer tellement j'ai mal au cœur et là je me dis le marathon c'est mort !

Je suis en repos forcé mais c'est dure, alors je décide de faire du vélo car en pédalant la douleur est moins intense. Nous sommes le 5 mai, je rentre de ma sortie VTT au bout d'une heure et 20km avec le retour de ma douleur. Le lendemain direction le médecin que ne sait pas vraiment diagnostiquer ma blessure. Il me prescrit donc : arrêt total du sport (15 jours minimum), port d'une genouillère, anti-inflammatoire et un IRM. Seul sport autorisé la piscine, je suis dégoûté, de plus le médecin soupçonne que ce soit mon ménisque. Si c'est ça je suis dans la merde car je ne suis pas prêt de recourir ! Mais je n'aurai que les résultats dans 4 semaines après l'IRM.

Le temps passe et je suis assez triste d'assister à des courses sans pouvoir y participer. Trop envie de rechausser rapidement ma paire de baskets ! Je suis très énervé de ne pas pouvoir courir, ni faire du vélo, mais pas le choix si je veux venir rapidement. J'accompagne donc ma chérie sur ses courses qui me font saliver. Après avoir raté le marathon du Louvre voilà que je manque les 29km du Trail du Patois dans la foret d'Olhain. Je suis donc en mode reporter photos avec ma princesse sur le dos.

Après 4 semaines d'arrêt total de la course à pied je me sens beaucoup mieux, plus aucune douleur. Je suis hyper content je planifie ma reprise.
Nous sommes le 22 mai, je termine le travail à 15h30, il fait un soleil radieux. Cool une reprise sous le soleil, je vais enfin transpirer lol. De retour à la maison je m'empresse d'enfiler ma tenue de running, je suis tout excité à l’idée de reprendre le sport. 16H me voilà en tenue de combat, heureux, je suis bien, il fait beau. Je pars…
Les sensations sont bonnes, je suis bien, je trouve même que j'ai une bonne allure. J'ai chaud mais pas de douleur, cool.
Enfin, j'ai crié victoire trop rapidement, 10mn plus tard la pointe dans le genou revient, je me dis c'est normal c'est la reprise, mais 2mn après la douleur est revenue aussi intense qu'avant mon arrêt !
J'ai envie de pleurer, je me dis que la course à pied c'est fini pour moi, je retourne chez moi en marchant avec la boule au ventre. Résultat 2,5km en 12mn. Je me demande quand je vais pouvoir revenir et prendre du plaisir en courant.

Hé merde, déjà 2kg en plus sur la balance ! je ne cours plus, je fais plus de sport, je déprime alors je bouffe lol. Je ne peux pas rester sans rien faire alors je décide de tester le VTT avec ma chérie. J'ai simplement mal quand je cours, en marchant pas de douleur, donc à vélo il n'y a pas d'impact au sol ça devrait le faire. Nous voilà donc parti direction le parc d'Olhain, on décide de faire le parcours de 15km. Au total nous avons roulé 2h et parcouru 28km, et surtout je n'ai ressenti aucune douleur. Je me dis en attendant le VTT ça me convient !
Le lendemain IRM, bientôt le verdict.
Deux jours plus tard, sortie VTT de 33km en 2h20, toujours pas de douleur YESS !
Le résultat de l'IRM est tombée : Syndrome de l'essuie glace (TFL), plus particulièrement appelé tendinite du coureur sur le genou droit. Ouf ce n'est pas le ménisque, j'ai le droit à plusieurs séances chez le kiné.

Tête de mule comme je suis, huit jours après mon premier test course à pied je rechausse mes baskets pour voir la sensation. Cette fois-ci c'est sous la flotte, il pleut à verse, tout va bien jusqu'au 5° km où une petite pointe réapparaît. Je continue mon chemin, la douleur est là mais supportable, je marche et je cours. Bilan 9,5km en 55mn sans trop de plaisir car j'ai toujours mal.
Le 4 juin première séance chez le kiné, celui-ci me remet à la diète de course a pied, le vélo oui mais pas en forêt, que de la route. Je déteste la route lol.
Nous sommes le 7 juin, toujours en mode reporter avec ma princesse comme assistante. Encore un super Trail de manqué : les 31km du Trail des éoliennes. Un super cadre, j'ai les boules, il fait beau et le paysage est magnifique. Je suis ma chérie sur le parcours en voiture et m'installe à des points précis pour immortaliser son passage.

Les séances de kiné me font du bien (électrodes, crochetage, remise du bassin en place, massage du tendon). Avec l'accord du kiné, reprise progressif de la course avec un temps maxi de 30mn.
Le 15 juin je me sens pousser des ailes, aucune douleur alors j'envoie la sauce sous le soleil, je suis content 7km en 32'. J'augmente le kilométrage et baisse la cadence 3 jours plus tard, 10km en 52' sur un parcours plutôt montant. Pour éviter les répétitions j'alterne avec une sortie VTT le dimanche. Puis, je continue les entraînements à hauteur de 3 sorties par semaine sans trop forcer, je reprends la compétition en équipe sur les 6h de l'echo à Holain avec une nouvelle paire de baskets.
j'ai toujours un gêne au genou mais cela va mieux. À mon retour de vacances je m'entraine pour le Maratrail de l'Artois, celui-ci se passera sans douleur.
Nous sommes fin aout, je peux enfin reprendre l'entrainement sérieusement :-)
TO BE CONTINUED

Lui

Elle - l'augmentation des km en trail a aussi laissé des traces

Suite à une augmentation des kilomètres cette année et à mon premier ultra trail de 47km, j'ai moi aussi eu le droit à une tendinite au genou.
En début d'année j'ai effectué mon 1er trail de 17km, celui-ci m'ayant particulièrement plu, j'ai renouvelé l'expérience tout en augmentant les km : 17 - 24 - 29 - 33
Ne souhaitant pas être à l'arrêt comme mon homme, j'ai augmenté petit à petit en 6 mois, et à chaque fois je me reposais après course.
Suite à mon trail de 47km le 23 aout, j'aurai dû m’arrêter 15 jours, mais ayant des super courses courses fun prévues depuis 1 an, j'ai arrêté l'entrainement semaine mais j'ai fait ces courses le dimanche trois week end de suite.
Si j'avais à la base une légère douleur au genoux, j'ai terminé la dernière course en boitant.
Du coup je suis en repos depuis 15 jours, j'ai juste couru 20mn le week dernier quand même lol, et je retente 30mn ce week end, et si tout va bien l'entrainement semaine prochaine (je croise les doigts).
De plus, je n'ai prévu que des courses de 5km pour le mois d'octobre.

Elle

BREF SURTOUT ARRÊTEZ-VOUS VRAIMENT 15 JOURS SI JAMAIS VOUS RESSENTEZ UNE DOULEUR SUR LE CÔTÉ EXTERNE DE VOTRE GENOU !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire